Par : La rédaction
Le 1er avril 2024
La zone métropolitaine de Port-au-Prince a été, une fois de plus, le théâtre d’affrontements violents ce lundi, mettant aux prises gangs armés et forces de l’ordre dans une série d'événements qui soulignent l'escalade de l'insécurité dans la capitale haïtienne. Les combats de rue, marqués par des échanges de tirs intenses, se sont déroulés dans des zones clés, y compris au Champ de Mars, à proximité du Palais National, où un véhicule blindé des forces de l’ordre a été incendié.
Les violences se sont également étendues à Pétion-Ville, où elles ont coûté la vie à au moins une personne, et dans d'autres quartiers comme le Bas Delmas, Drouillard, et Frères, plongeant la capitale dans une atmosphère de peur et d'incertitude. Ces affrontements viennent aggraver une situation déjà précaire depuis le début du mois de février, période marquée par la fermeture des écoles dans plusieurs communes du département de l'Ouest et le déplacement forcé de centaines de familles, fuyant les offensives des gangs.
Cette montée de la violence intervient dans un contexte politique tendu, où la Communauté Caribéenne (Caricom) exerce une pression accrue sur les acteurs politiques haïtiens pour l'installation d'un conseil présidentiel controversé et l'attente d'une intervention internationale de l'ONU, dont le déploiement se fait désespérément attendre.
Les citoyens de Port-au-Prince et des environs vivent dans un état de siège, les bandits ayant pris le pays en otage. La communauté internationale, tout comme les habitants, attend avec impatience un retour à l'ordre, mais la solution semble encore lointaine face à une crise qui s'enracine jour après jour.
Alors que la Caricom et l'ONU cherchent des voies de sortie à la crise, la question demeure : À quand le retour à l'ordre en Haïti ? Entre temps, la population haïtienne continue de subir les conséquences directes de ces violences, exacerbant une crise humanitaire qui ne cesse de s'aggraver.
La situation en Haïti demeure donc critique, les appels au calme et à la paix se multipliant, tandis que les solutions concrètes pour mettre fin à cette spirale de violence se font attendre.
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